CONVOLUTION
LOCATION : BRUXELLES, BELGIUM
YEAR : 2020
STATUS : UNBUILT
PROGRAM : SCENOGRAPHY FOR THE COLLECTIBLE FAIR
CLIENT : PRIVATE
AREA : NC
TEAM : FIGURA - Océane Brin, Judith Busson, François Cattoni
Geological convolution
A neutral system
The installation, composed of several free-standing veils placed one after another, interrogates the matter, its history, composition, construction, the mark of gesture it relies on, its future.
Made of an alloy of dissolved paper, the installation is characterised by the sustainability and malleability its aesthetic and technical characteristics provide. Stem from a recycled matter valorisation, the installation’s premise is to develop a reasoned approach in the conception of the built environment. Built for a given time this composition will be part of a new valorisation, passing from previous uses to others, in an other context.
The scenography is stirring space, at once evanescent at the same time fluid. The physical and sensorial journey materializes a geography, landscape’s construction lines and discontinuities. It aims to be a short story collection of an extracted territory. Ephemeral is suggesting perpetual : an upgraded papier-mâché landscape. Strength of fleeting lines, temporality, disappearance, transformation, redefinition.
The space is shrinking then dilating. Immersive and total, the visitor’s poetical stroll is planned amongst the repeated curved shapes and lines. Enlightenment, shadows, filled spaces are following empty ones, letting appear by the wandering way, programmation’s spaces.
Accumulation of elements form a landscape with indeterminate sidelines. Even on the heart of the installation set, visitors are immersing in a total universe. Loose consciously the landmarks established by the envelop, imagine, reroute, propose, suggest, make possible, as thematics insufflate to curious visitors.
Un dispositif neutre
L’installation, composée de voiles auto-portés successivement disposés, interroge la matière, son histoire, sa composition, sa mise en oeuvre, l’empreinte du geste dont elle dépend, son devenir.
Faite d’un alliage à base de papier, elle se caractérise par la durabilité et la malléabilité. Issue de la valorisation d’une matière recyclée, l’installation fait le postulat d’une neutralité carbone. Conçue pour un temps donné, elle fera l’objet d’une nouvelle revalorisation, adoptant les contraintes d’autres usages, dans d’autres contextes.
La scénographie anime l’espace, évanescente et fluide. Elle matérialise une géographie, les lignes d’un paysage et ses discontinuités. Elle est le recueil d’un extrait de territoire. L’éphémère suggère le perpétuel : un paysage de papier. Force des lignes constructives d’un instant, d’une temporalité, puis disparition, transformation, redéfinition.
L’espace se contracte puis se dilate. Immersive et totale, la déambulation poétique du visiteur est organisée parmi les lignes courbes répétées. Mises en lumières, ombres, pleins, vides se succèdent, laissant apparaître, au fil de la pérégrination, des espaces de programmation.
L’accumulation forme un paysage dont il est difficile de lire les contours, le visiteur se retrouve plongé dans un univers total.